Le groupe de travail pour étudier l’affectation des TZR, initialement prévu le 16 juillet, est reporté au 19 juillet.

Cette situation hors normes est assurément une mauvaise nouvelle pour les collègues concernés, et plus encore pour les entrants dans l’académie, dont le choix d’installation dépend de la connaissance de leur affectation. Pour les plus malchanceux, l’incertitude risque de se prolonger jusqu’à fin août, période à laquelle se feront d’ultimes ajustements. Il s’agit également d’une mauvaise nouvelle pour tous les collègues dont l’emploi du temps sera tributaire des chaînages établis tardivement par le rectorat pour affecter les TZR dans le but de rentabiliser au maximum le temps de service de ces derniers.

Cette grave désorganisation dans la gestion des personnels, prélude à une dégradation sans précédent des conditions d’exercice, est avant tout la énième conséquence négative de la réforme du Lycée, engagée cette année à marche forcée.
Incertitudes quant aux choix des spécialités par les élèves, réduction des horaires, pertes de postes, multiplication des compléments de service, etc., les bouleversements introduits par la réforme n’ont fait que compliquer et retarder les préparations de rentrée dans les établissements, dont les prévisions sans cesse remaniées n’ont pu être remontées qu’au dernier moment au rectorat. En collège également, du fait d’une sous-estimation des effectifs et donc du nombre de divisions, les ajustements se sont fait en dernière minute.
Les réformes de l’ère Blanquer montrent ainsi de manière de plus en plus évidente leur vrai visage : impréparation dans l’application et volonté systématique de réduction des moyens. Avec, à l’arrivée, des salles de classes surchargées, des services fragmentés, des établissements désorganisés, un Service Public bafoué.
Où sont les vrais « professionnels du désordre », les vrais « preneurs d’otage » ? Dès la rentrée, il sera plus urgent que jamais de reprendre le flambeau et de nous mobiliser pour défendre notre idée du Service Public de l’Education, l’intérêt et les droits de tous nos collègues ainsi que les conditions d’études de nos élèves !