Les premiers retours que nous avons des établissements de l’académie montrent que les difficultés s’accumulent en cette rentrée : classes chargées, postes vacants, options menacées, mise en place de la contractualisation dans l’Education prioritaire (bilan plus détaillé à lire ici). Et toujours aucun aménagement ni moyen supplémentaire pour faire face aux conséquences de deux années scolaires sous pandémie et répondre aux besoins des élèves.
Pire, en ce début d’année, des collègues sont sollicités pour préparer des plans de « continuité pédagogique », forcément locaux puisque le ministre, lui, ne prévoit même pas les seuils justifiant le passage d’un niveau à l’autre du protocole… Et dans les lycées, l’urgence semble être à l’élaboration du projet local d’évaluation pour mettre en œuvre le basculement d’une partie du bac vers un contrôle continu que nous refusons et mettre sous pression chaque enseignant.
A cela s’ajoute la poursuite du déclassement salarial du fait d’une revalorisation insuffisante et qui exclut plus de 40% des personnels (https://www.snes.edu/article/grenelle-toujours-loin-du-compte/).
Alors que la crise sanitaire persiste et que des élections présidentielles et législatives approchent, la mobilisation du plus grand nombre est nécessaire pour mettre en avant les questions d’éducation et imposer d’autres choix pour l’école. C’est pourquoi, le SNES et la FSU avec l’intersyndicale CGT Educ’action-FO-Sud Education appelle les collègues à se mettre en grève le jeudi 23 septembre et à participer aux manifestations et rassemblements :
A Mulhouse : Rassemblement à 14h, place de la Bourse
Tracts intersyndical, SNES, Education prioritaire, FSU à retrouver ici.