Monsieur le Recteur,
Nous sommes maintenant à quelques jours du début des épreuves de spécialités du Baccalauréat des 11, 12 et 13 mai, certaines débutant même cette semaine. Forts de l’expérience des années précédentes, nous tenions par le présent courrier vous rendre attentif à diverses propositions de mesures visant à limiter certaines difficultés, pour le respect du travail des élèves et des enseignants.
Concernant la correction des copies de baccalauréat, qui se fera cette année encore de manière dématérialisée via Santorin, nous souhaitons que les correcteurs qui le demandent puissent avoir un accès à une version papier des copies.
Par ailleurs, le ministère semble avoir pris acte que la correction des épreuves écrites était incompatible avec une charge habituelle de cours. Nous espérons pouvoir compter sur votre intervention pour les collègues puissent effectivement bénéficier du forfait de demi-journées libérées pour les corrections.
A propos de l’Epreuve Anticipée de Français, un problème technique l’an dernier n’avait laissé que peu de temps aux examinateurs pour préparer en amont les texte s et oeuvres choisies par les élèves. Nous espérons que de tels désagréments pourront être évités cette année. Nous souhaiterions également que l’impression des récapitulatifs, textes et listes d’appel ne repose pas sur les collègues.
Enfin, au sujet du Grand Oral, qui se déroulera à partir du 20 juin, une meilleure anticipation des convocations et des formations de jury semble nécessaire pour éviter les affres de la session précédente. La composition de s jurys devrait notamment, afin de permettre un réel choix entre les 2 sujets des candidats, se faire exclusivement entre des enseignants des deux spécialités du candidat. Toujours à propos de ce Grand Oral, nous voulions porter à votre connaissance le fait que des collègues convoqués pour plusieurs jours d’épreuve loin de leur établissement d’affectation, ont été contraints de se loger sur place, à leurs frais afin d’être dans une disposition optimale pour assurer la passation de l’oral.
Au delà de ces mesures, le SNES FSU réaffirme son attachement à de véritables épreuves nationales et terminales, c’est à dire au mois de juin, et demande une refonte du Grand Oral qui doit évaluer prioritairement des savoirs disciplinaires.
Veuillez croire, Monsieur le Recteur, à notre profond attachement au service public d’éducation.
Séverine Charret et Arnaud Sigrist, co-secrétaires du SNES FSU Strasbourg