30 novembre 2018

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Elections professionnelles : le collectif d’extrême droite Racine calomnie le SNES-FSU

Cela faisait un moment qu’on n’en entendait plus trop parler. Il ne nous manquait pas, le collectif Racine des « enseignants patriotes » (garde à vous !). Il tire son nom sans doute davantage de son affection pour les FDS (Français De Souche) que de son goût pour la tragédie classique, ou les arbres.

Voilà qu’il appelle à voter pour le SNALC, ce qui ne nous étonne pas trop, pour la CFE CGC (?) et… pour le SNFOLC. Il appelle à dégager les syndicats complices de toutes les réformes et dégradations de l’Education Nationale, dont nous serions « partie prenante ». Il s’en prend particulièrement au SNES-FSU, qui aurait un double langage : l’un à destination des adhérent.es, l’autre à destination du Ministère Blanquer. Il fait notamment référence à la réforme du bac et du lycée.

Nous laissons le SNFOLC répondre ce qui lui convient, mais il était dans l’intersyndicale avec nous contre la réforme du bac et du lycée, Parcoursup, et partage nombre de nos combats. Cet hommage est d’autant plus bizarre. A lui de confirmer ou d’infirmer s’il « se révèle assez naturellement en convergence avec (les) conceptions de l’Ecole de la République et (les) ambitions pour son avenir » du collectif Racine (sic).
Mais ces attaques contre notre syndicat sont des allégations mensongères : nous tenons à la disposition de qui nous les demandera les votes et les déclarations du SNES et la FSU (et des autres syndicats) dans les différentes instances. Le SNES-FSU met en œuvre un syndicalisme de terrain, s’appuyant sur ses sections et ses adhérent.es, dans les Conseils d’Administration, lors des Heures d’Info Syndicales, dans les Commissions Paritaires, et les instances représentatives, et dans les opérations liées à la carrière des collègues. Notre opposition résolue à une école néolibérale, avec le management qui va avec, n’est pas un mystère.
Un dernier mot : le SNALC accuse les syndicats représentatifs d’être subventionnés (et donc achetés) : or les décharges que nous mettons au service de la profession sont le reflet des résultats aux élections.
Dans la période actuelle de pensée confuse, cette prise de position ne fait que s’ajouter à un fatras déjà bien fourni, avec une extrême droite aux aguets, qui rêve de mettre le bal en musique. Votons tranquillement pour le syndicalisme de transformation sociale positive que portent le SNES et la FSU.

Et réjouissons-nous qu’un collectif aux antipodes des valeurs que nous défendons appelle à ce qu’aucune voix ne se porte sur le SNES-FSU.