La situation dans nos établissements ne cesse de se dégrader :
- les effectifs débordent en collège comme en lycée et les 2450 suppressions de postes vont amplifier les dégradations ;
- les réformes du lycée, du baccalauréat et de Parcoursup construisent un lycée injuste et inégalitaire ;
- le pouvoir d’achat des personnels continue de baisser.
Face à ces difficultés, malgré nos mobilisations et nos alertes, le mépris et l’autoritarisme du président de la République, du gouvernement et du ministre de l’Education nationale sont les seules réponses. Pire, les réformes annoncées aggravent une situation extrêmement difficile. Cela doit cesser.
Mobilisons-nous. Journée nationale de grève le jeudi 24 janvier.
STOP A LA BAISSE DE NOS REVENUS
Nul besoin de l’« observatoire de la rémunération » des enseignants évoqué par le ministre pour savoir que les enseignants français sont parmi les moins bien payés d’Europe. Nous avons, dès le début 2018, alerté sur la situation salariale des personnels de l’éducation nationale.
Nous demandons un rattrapage des salaires (dégel de la valeur du point d’indice), le doublement de l’indemnité de suivi et d’orientation des élèves et l’alignement des indemnités des psyEn, professeurs documentalistes et CPE sur ce montant et des mesures telles que le l’augmentation de l’indemnité de résidence.
STOP AUX SUPPRESSIONS DE POSTES
Ce sont 2600 postes qui seront supprimés à la rentrée 2019.
Pour pallier les manques qu’ils créeront le ministre de l’Éducation Nationale entend imposer deux heures supplémentaires aux enseignants. Les heures supplémentaires doivent rester un choix alors que le temps de travail des enseignants dépasse déjà les 40h par semaine et ne peuvent être une réponse à la hausse des effectifs annoncée.
Il faut des équipes pluri-professionnelles dans les établissements et non des enseignants surchargés !
STOP A LA REFORME DU LYCEE
La réforme des lycées implique non seulement un appauvrissement de l’offre d’enseignement dans une grande partie des lycées mais va également engendrer une mise en concurrence inévitable des disciplines, des personnels et des établissements. Le passage en local du baccalauréat va amoindrir la valeur du diplôme. Élèves et personnels vont payer le prix de ces réformes inégalitaires.
Ces réformes ne doivent pas s’appliquer à la rentrée prochaine.