4 juillet 2018

Actualités

Liberté de manifester

Au nom de la sécurité, cela fait deux fois que la police de la sûreté territoriale (ex RG), aux ordres du préfet, interdit ou déplace un rassemblement :
 le 21 juin, nous avons appelé à un rassemblement devant le Comité Académique de l’Education Nationale pour dénoncer la dégradation des conditions d’enseignement et de travail, enfin la liste est longue : parcoursup, bac, psyEN et orientation, classes surchargées...
Ce rassemblement a été interdit au prétexte que le 21 juin c’est la fête de la musique. Comme si un rassemblement devant Canopé (ex CRDP) à l’Esplanade pouvait avoir un impact sur la fête de la musique. A part peut-être qu’on nous joue du pipeau...
 le 4 juillet, les mêmes causes entraînant les mêmes effets, nous appelons à un rassemblement devant l’hôtel du préfet, où doit se tenir le Comité Départemental de l’Education Nationale ; cette fois-ci c’est le lieu qui ne convient pas, et le rassemblement doit se décaler devant l’Opéra, place Broglie.
Suite à l’appel de la sûreté territoriale, nous leur avons proposé l’an prochain de nous donner la liste des endroits et des dates où un rassemblement sera autorisé.
Attention, tout cela a l’air anodin, mais petit à petit le pouvoir macronien rogne les libertés publiques et s’attaque aux représentant.es des personnels (paritarisme), s’inspirant sans doute du modèle thatchérien. A nous d’être vigilants, et surtout actifs car ce sont les droits et les garanties de toutes et tous qui sont en jeu.