Pour la deuxième fois en quinze ans, la France voit arriver au second tour de l’élection présidentielle un candidat du FN. Cette situation en dit long sur l’état de notre société, la hauteur des inégalités et des inquiétudes, la défiance vis à vis de toute une partie du monde politique. Elle nécessite une réorientation forte des politiques pour empêcher que se renouvelle un scénario de ce type, celui de l’accès aux portes du pouvoir d’un parti, le FN, foncièrement anti-républicain, ennemi de tous les principes démocratiques, porteur de discours haineux et racistes. Qui peut sérieusement croire que les libertés fondamentales seront garanties une fois le FN au pouvoir ? C’est la simple possibilité d’une action syndicale, d’une défense des salariés et des personnels qui est en jeu. Il faut dénoncer l’imposture sociale du Front National : sa candidate prétend défendre le peuple, mais qui l’a vue dans les mobilisations contre la loi Travail et pour la défense des retraites ?
Dans l’immédiat, l’urgence est de barrer la route au FN dans les urnes, à la présidentielle comme aux législatives, mais aussi d’être dans la rue le 1^er mai, rassemblés pour dire non à l’extrême droite. Par ce qu’il représente, parce que la société en laquelle nous croyons courrait un grave danger avec le FN, le SNES-FSU appelle instamment à contrer la menace imminente et battre le FN.
Le combat devra ensuite se poursuivre pour éradiquer les politiques libérales et austéritaires qui alimentent l’extrême droite, se mobiliser partout pour l’égalité sociale, pour le rétablissement de services publics partout, pour l’amélioration de l’école publique, l’école de la République, délaissée dans le programme de Le Pen au profit du privé.

La lutte commence maintenant ! Rendez-vous dans les mobilisations du 1^er Mai :

A Strasbourg : 10h30 Place de la Bourse
A Colmar : 10h30 Maison des syndicats
A Mulhouse : 10h00 Place de la Bourse