16 janvier 2019

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MON BUREAU NUMERIQUE : Errare humanum est, perseverare diabolicum

Dans un courrier en date du 21 décembre, M. Rottner, président de la Région Grand Est, répondait aux courriers que nous lui avions adressés suite aux nombreux dysfonctionnements de Mon Bureau Numérique...
Que nous dit M. Rottner ?
 Après 4 mois d’utilisation forcée, c’est encore 12% des fonctionnalités qui ne sont pas conformes aux cahier des charges du marché public. Pour un outil utilisé par les enseignants, les CPE et les vies scolaires, cela fait beaucoup. D’autant plus que les 88% conformes ne répondent pas, loin s’en faut, aux attentes des usagers.

 Qu’il « subsiste des erreurs de données pour la collecte des absences des élèves »... Rappelons qu’en collège nous parlons d’enfants de 11 à 15 ans et qu’il est pour le moins inquiétant de ne pas savoir avec certitude si un élève était présent en classe ou non. C’est la responsabilité des personnels et de l’établissement qui est engagée...

 Que des avancées positives apparaissent aujourd’hui avec l’application pour smartphone.... En quoi cette application constitue-t-elle un « progrès indéniable », permet-elle une meilleure utilisation ? Mon Bureau Numérique est un outil de travail qui doit être utilisable en classe comme l’étaient autrefois, et sans bug, les feuilles d’appel et les cahiers de texte… La possibilité de se connecter à tout moment n’est certainement pas une avancée au regard du droit à la déconnexion, au mieux est-elle un gadget...

Force est donc de constater qu’à la longue attente a succédé une grande déception, tant les usages de l’application sont limités.

Sinon, M. Rottner, ce n’est pas parce que des fonctionnalités sont disponibles qu’elles sont utiles ou répondent aux besoins des personnels... Ainsi de la messagerie réinventée par l’entreprise Kosmos qui est davantage un forum de discussion et qui fait que nous nous retrouvons parfois avec des morceaux de conversations ou de la photo des élèves tellement petite qu’il est difficile d’y reconnaître quelqu’un...

Il serait temps que le choix des outils se fasse en concertation avec les personnels et que leurs demandes insistantes pour changer d’ENT soient enfin entendues.