La suppression par le Rectorat de Strasbourg des deux quinzaines de stage : un nouveau coup contre la formation initiale des enseignants !

Le SNES-FSU proteste contre la suppression des stages massés pour les stagiaires du second degré ; en effet, dans le dispositif calamiteux de la formation initiale des professeurs, que nous ne cessons de dénoncer depuis le début, ces deux périodes de quinze jours représentaient les seuls moments où les jeunes collègues pouvaient prendre un peu de recul et consacrer un temps assez conséquent à leur formation. Nous ne saurions croire que d’autres procédures, dans le temps restant de l’année scolaire, seront en mesure de remplacer une quarantaine de demi-journées ! Nous ne saurions pas plus admettre que ces suppressions constituent un progrès dans « l’individualisation » des formations.

Ce nouvel événement prouve que ce dispositif, imposé à marche forcée, et dont l’objectif réel était l’économie de l’année de stage, n’avait pas été réfléchi quant à ses conséquences, notamment en ce qui concerne le remplacement des stagiaires pour ces périodes.

Pour nous, il est plus que temps de revenir en arrière, de comprendre que cette « formation », qui n’ a de formation que le nom, ne tient pas debout.

Nous maintenons notre demande d’une formation articulée autour de six heures de cours et de douze heures d’une formation pédagogique qui pourra prendre différentes formes.

Le SNES-FSU de l’Académie de Strasbourg