La carte de l’éducation prioritaire imposée en 2014 a évincé les lycées. Le SNES-FSU a alerté alors sur les difficultés que connaissent ces lycées et a continué à demander leur maintien dans l’éducation prioritaire.
En effet la situation des lycées n’est pas différente de celle des collèges. Les difficultés économiques, sociales et scolaires sont aussi présentes dans les lycées. De ce fait, ils ont toute leur place dans l’éducation prioritaire : les moyens investis le sont au service d’une meilleure justice sociale.
Suite à l’importante mobilisation qui a eu lieu dans les académies de Paris, de Créteil, de Versailles et d’Aix Marseille, nous demandons l’extension des clauses de sauvegarde à tous les collègues mais aussi aux moyens accordés aux lycées de l’éducation prioritaire pour les rentrées prochaines. Il faudra des engagements précis sur des moyens fléchés « éducation prioritaire » assortis d’une limitation indispensable des effectifs par classe, pour améliorer à la fois les conditions de travail des élèves et des professeurs.
Il faut dans le même temps ouvrir la discussion sur la construction d’une carte élargie de l’éducation prioritaire pour les lycées généraux, technologiques et professionnels, établie sur des critères nationaux et transparents, et sur la base des besoins des établissements.
La prorogation pour 2018 et 2019 de la bonification de sortie du dispositif est d’ores et déjà actée pour le mouvement inter et cela sera vraisemblablement le cas pour l’intra : 320 points pour 5 ans d’ancienneté, 400 pour 8 ans (ancienneté arrêtée au 31.8.2015). En Alsace, cela concerne les ex-ECLAIR (Amélie Zurcher à Wittelsheim et Mathis à Schiltigheim) et APV (lycées Monnet (Strasbourg) et Le Corbusier (Illkirch), Stoessel (Mulhouse).
Cette prorogation est à mettre au crédit de notre combat syndical. Par notre mobilisation, nous obtenons, et obtiendrons des améliorations. Ne l’oublions jamais.
http://www.snes.edu/Lycees-en-education-prioritaire.html
2 décembre 2016