Pendant le « bac », la mobilisation continue !
« Quand il tonne en mars, jardinier prend garde » ...
Alors que les épreuves de spécialités du Baccalauréat général et technologique débutent ce lundi 20 mars, nous dénonçons une fois encore le passage en force du Bac Blanquer instauré contre l’avis de toute la communauté éducative, et toujours maintenu à rebours des besoins des élèves.
Le calendrier du baccalauréat, avec des épreuves qui commencent ce lundi 20 mars, est intenable, absurde, irresponsable : les programmes de spécialité ont dû être bâclés pour finir dans les temps ; les élèves subissent un stress néfaste à l’appropriation des savoirs ; la correction dématérialisée des copies donne lieu à des conditions inégales de travail ainsi qu’un contrôle permanent du travail et de l’attribution des notes ; enfin le doute subsiste sur la période qui s’ouvre après les épreuves et le sacrifice du 3e trimestre tandis que l’orientation post-baccalauréat nécessiterait un travail de fond et continu sur toute l’année scolaire.
Et puis, les actualités se téléscopent... parce que les mêmes causes produisent les mêmes effets : depuis le 19 janvier dernier, les personnels du lycée G. Imbert ont été nombreux à exprimer, aux côtés des millions de personnes mobilisées, leur opposition à la contre-réforme des retraites, au report de l’âge légal et à l’allongement de la durée de cotisation.
Face à l’entêtement du gouvernement et du Président de la république, devant leur refus d’entendre ou même de recevoir les organisations syndicales, et après leur passage en force au parlement par l’utilisation de l’article 49-3 de la Constitution, l’intersyndicale appelle à continuer la mobilisation.
Dans l’Education Nationale, nos syndicats appellent à ne pas relâcher la pression, y compris pendant les épreuves de spécialités du Baccalauréat qui débutent ce lundi 20 mars...
Alors, dans ces conditions, nous dénonçons plus que jamais l’absurdité pédagogique, et n’entendons pas non plus quitter la bataille pour nos retraites. Le pouvoir exécutif est plus isolé que jamais, les actions se poursuivent sur tout le territoire et les grèves sont reconduites sur une multitude de lieux de travail. Pour notre part, nous nous sommes donné rendez-vous :
Place de la République pour un pique-nique revendicatif, lundi 20 mars à 12h30.
Pour affirmer ensemble : ni Bac Blanquer, ni retraite de misère !