Les collègues du collège sont mobilisés, avec les parents, contre la fermeture de 2 classes qui aurait pour conséquence des effectifs à 30 ou plus...
– Petit happening vidéo si vous pouvez partager sur facebook.
– Pétition en ligne à signer ici
Suppression de classes, les professeurs menacent de faire grève pour le brevet
Les professeurs du collège Françoise-Dolto, à Reichshoffen, ont manifesté vendredi 28 juin dans l’après-midi, rejoints par des parents et des élèves. En cause ? L’annonce de la suppression de classes à la rentrée. Depuis jeudi 28 juin, deux draps blancs sont accrochés sur la grille de la porte d’entrée du collège Françoise-Dolto de Reichshoffen, bien en évidence : « Collège en grève » et « Classes surchargées, avenir en danger ». Deux jours avant, les personnels du collège ont eu la désagréable surprise d’apprendre que le rectorat de l’académie de Strasbourg prévoyait, à compter de la rentrée prochaine, la suppression d’une classe de 3e et d’une demi-classe de 6e SEGPA. Dans une lettre adressée à l’Inspectrice d’académie, ils expliquent : « L’ensemble des professeurs du collège a voté de façon unanime la grève reconductible le premier jour des écrits du brevet le 1er juillet. »
Vendredi 28, en début d’après-midi, alors que les élèves de 3e récupéraient leurs affectations, enseignants, parents et élèves se sont mobilisés devant le collège. Parmi eux, Jessica Willem, présidente de l’association des parents d’élèves du collège.
Si les classes sont effectivement supprimées, le niveau 3e sera composé de trois classes de 31 élèves minimum, contre quatre actuellement. D’après les professeurs, la préparation au brevet en serait gravement compromise. Les élèves de 6e SEGPA seront répartis dans d’autres classes de 6e générale, ce qui est « contraire à la vocation de cette section et porterait les effectifs à plus de 30 élèves par classe. Cette situation rendrait de facto cette inclusion contre-productive, aggravant les inégalités entre les élèves », dit un communiqué des professeurs. Tous les professeurs s’opposent à cette situation. Ils affirment que la place dans les salles ne permet pas d’accueillir plus de 28 élèves, et que le cheminement vers les sorties de secours ne serait plus assuré en cas d’incendie. De plus, le mobilier, tables et chaises, ne serait plus suffisant.
Plusieurs actions ont été envisagées contre « ce projet révoltant ». Des pétitions sur papier et en ligne circulent. Vendredi à 17 h, elles avaient déjà réuni 900 signatures. Les professeurs demandent au Rectorat l’annulation des suppressions de classes et une entrevue avec le recteur. (article publié en ligne sur le site des DNA le 28 juin 2019).
Les professeurs du collège Françoise-Dolto, à Reichshoffen, ont manifesté vendredi 28 juin dans l’après-midi, rejoints par des parents et des élèves. En cause ? L’annonce de la suppression de classes à la rentrée. Depuis jeudi 28 juin, deux draps blancs sont accrochés sur la grille de la porte d’entrée du collège Françoise-Dolto de Reichshoffen, bien en évidence : « Collège en grève » et « Classes surchargées, avenir en danger ». Deux jours avant, les personnels du collège ont eu la désagréable surprise d’apprendre que le rectorat de l’académie de Strasbourg prévoyait, à compter de la rentrée prochaine, la suppression d’une classe de 3e et d’une demi-classe de 6e SEGPA. Dans une lettre adressée à l’Inspectrice d’académie, ils expliquent : « L’ensemble des professeurs du collège a voté de façon unanime la grève reconductible le premier jour des écrits du brevet le 1er juillet. »
Vendredi 28, en début d’après-midi, alors que les élèves de 3e récupéraient leurs affectations, enseignants, parents et élèves se sont mobilisés devant le collège. Parmi eux, Jessica Willem, présidente de l’association des parents d’élèves du collège.
Si les classes sont effectivement supprimées, le niveau 3e sera composé de trois classes de 31 élèves minimum, contre quatre actuellement. D’après les professeurs, la préparation au brevet en serait gravement compromise. Les élèves de 6e SEGPA seront répartis dans d’autres classes de 6e générale, ce qui est « contraire à la vocation de cette section et porterait les effectifs à plus de 30 élèves par classe. Cette situation rendrait de facto cette inclusion contre-productive, aggravant les inégalités entre les élèves », dit un communiqué des professeurs. Tous les professeurs s’opposent à cette situation. Ils affirment que la place dans les salles ne permet pas d’accueillir plus de 28 élèves, et que le cheminement vers les sorties de secours ne serait plus assuré en cas d’incendie. De plus, le mobilier, tables et chaises, ne serait plus suffisant.
Plusieurs actions ont été envisagées contre « ce projet révoltant ». Des pétitions sur papier et en ligne circulent. Vendredi à 17 h, elles avaient déjà réuni 900 signatures. Les professeurs demandent au Rectorat l’annulation des suppressions de classes et une entrevue avec le recteur. (article publié en ligne sur le site des DNA le 28 juin 2019).