Le Lundi 19 novembre, le SNES-FSU était reçu en audience pour un bilan de la session 2024 des examens (voir article dans le Strasbourg SNES n°160). Cette audience a aussi été l’occasion d’évoquer l’organisation des épreuves pour la session 2025.
Concernant le DNB, le principal point positif a été l’envoi plus précoce des convocations. Le Rectorat a par contre signalé un problème d’absence de correcteurs, notamment en sciences, au point que des retraits de salaires ont pu être opérés.
Pour les épreuves écrites, la consigne donnée à certains correcteurs de ne pas quitter le centre avant une certaine heure ou avant que tous les collègues de la discipline n’aient terminé les corrections s’expliquerait par la nécessité d’harmoniser les notes par centre avant que les correcteurs ne verrouillent leur lot de copies.
Pour l’oral, le Rectorat explique qu’il ne peut pas être rémunéré comme un oral d’examen car il ne constituerait pas une épreuve terminale, seuls les scolaires et les élèves inscrits au CNED étant concernés. Il met par ailleurs en avant qu’il s’agirait d’une fonction inhérente au service et non accessoire, comme l’entend l’arrêté du 13 avril 2012 (ce que le SNES-FSU conteste). Le Rectorat convient toutefois que le tableau des rémunérations publié dans le même arrêté peut entretenir la confusion. La possibilité de rémunérer en HSE les collègues intervenant en plus de leurs obligations réglementaires de service est renvoyée à l’autonomie de l’établissement.
Le SNES a demandé quel était le nombre d’élèves n’ayant pas obtenu le DNB, et actuellement en lycée, en lien avec l’annonce faite par la ministre de l’acte II du Choc des savoirs conditionnant l’accès au lycée à l’obtention du DNB. En LEGT, ces élèves sont une soixantaine cette année (ils seraient 10 fois plus nombreux en LP).
Le SNES a également demandé combien de collègues ne déclaraient pas leurs copies sur IMAGIN (ce qui peut se comprendre au regard de la faiblesse des rémunérations – 0,75€ la copie). Nous n’avons pas obtenu de réponse.
Concernant le baccalauréat, des améliorations ont été notées pour l’EAF, notamment pour le dépôt et la consultation des descriptifs ou la mise en loge avec un alignement sur le fonctionnement du Grand Oral.
L’objectif du Rectorat est désormais d’améliorer les conditions de mise en loge pour l’EAF et le Grand oral en harmonisant les pratiques entre les différents centres de correction. Pour le Grand Oral, le rappel réglementaire sur la présence des deux questions et la transmission des questions au centre d’examen ainsi que l’absence de mention du jury sur les convocations des élèves seront reconduits.
Au cas où un collègue se retrouverait à interroger un de ses élèves (pour des TZR ou en cas de remplacement d’un examinateur absent par un collègue de loge par exemple), le Rectorat répond que des consignes ont été données aux chefs de centre pour permuter avec un jury voisin ou informer la DEC qui décalera le jour de passage de l’élève.
Pour les épreuves du 2d groupe, le Rectorat reconnaît que des difficultés ont pu toucher quelques gros centres, avec un nombre d’élèves plus important que prévu, notamment en ST2S.
Le SNES-FSU a demandé s’il était possible d’avoir un calendrier pour les rémunérations des corrections, oraux et le remboursement des frais de déplacement. Pour les corrections, le Rectorat répond que la mise en paiement peut être assez rapide puisque la validation sur SANTORIN fait office de justificatif de mission. Pour les oraux, c’est au chef de centre de valider les services faits (soit fin de journée soit fin de session), puisque le paiement se fait en fonction du nombre de candidats effectivement présents. Il faut ensuite un délai d’un mois et demi pour la mise en paiement. Pour les déplacements, il faut compter un délai de 3 jours après remontées de toutes les pièces. Mi-novembre, le Rectorat estimait que 1 800 états de frais étaient encore bloqués en raison de dossiers incomplets et avait donc communiqué via un message générique sur IMAGIN.
Concernant la partie ABITUR de l’Abibac, le paiement des collègues pour la double évaluation avec les enseignants allemands, le Rectorat ne peut procéder au paiement car elle ne relève pas de la DEC mais d’un accord ministériel entre l’Allemagne et la France.
Concernant les BTS, le SNES-FSU a alerté sur la charge de travail que représentait l’organisation des CCF pour les coordinateurs, d’autant plus que les candidats du privé hors contrat sont en augmentation et qu’il n’est pas toujours facile de trouver des professionnels. Le Rectorat reconnaît que le coordonnateur n’ayant pas de candidat ne peut pas être rémunéré mais que cela peut faire partie de sa lettre de mission et que des IMP sont possibles. Il ajoute qu’existe depuis deux ans une indemnité de chef de centre de BTS (ICC) dont l’enveloppe est confiée au chef de centre.