Alors que le ministère a été alerté à maintes reprises, il continue de s’entêter en refusant les mesures d’urgence qui permettraient de sortir les AESH de la précarité et de leur garantir un meilleur avenir professionnel.
La question du statut a été balayée d’un revers de la main, celle de la reconnaissance des heures de travail actuelles comme un temps complet aussi. C’est le mépris comme unique horizon.
Dans un contexte de forte inflation, l’augmentation de 10% sur la fiche de paye de septembre est insuffisante. Tout comme la grille de rémunération, et plus particulièrement les indices des premiers échelons qui sont maintenus au quasi minimum de la Fonction publique.
Les temps incomplets imposés maintiennent les AESH – majoritairement des femmes – dans des conditions de vie indignes, sous le seuil de pauvreté.
On est encore bien loin de la garantie d’une véritable reconnaissance professionnelle !
C’est pourquoi la FSU, avec les organisations syndicales CGT éduc’action, FO, SNALC, SNCL et SUD Education, appelle à une journée de mobilisation et de grève le mardi 3 octobre.
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