6 février 2017

Sections départementales

La solidarité n’est pas un délit

Pour la FSU, la solidarité ne doit pas être un délit. Elle apporte son soutien aux habitants de la vallée de la Roya, « coupables » d’être venus en aide à des réfugié-es et mis en procès avec la menace de lourdes sanctions.

Dans le cadre de la journée d’action nationale le jeudi 9 février 2017, nous appelons les démocrates et antiracistes strasbourgeois à un

Rassemblement place Kléber

jeudi 9 février 2017 - 16 h 30

Manifestation à partir de 17 h 30

Premiers signataires :
AMD (Amis du Monde Diplomatique) - APK (Amis du Peuple Kurde) - ASTU (Actions Citoyennes Interculturelles) - CIMADE - CJACP (Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Palestine) - Comprendre & S’engager - FSU 67 - LDH - MRAP (Comité local) - PCF (Parti Communiste Français) - PG (Parti de Gauche) - SNES FSU - Théâtre du Potimarron - UJFP (Union Juive Française pour la Paix) - UNSA Éducation.
Initiative soutenue par Sud Éducation.

L’aide aux migrante-s ne peut et ne doit pas être considérée comme un délit. Pourtant, dans les Alpes Maritimes, plusieurs citoyen-nes et militant-es sont poursuivi-es pour de simples gestes d’humanité. Le premier procès, contre un enseignant-chercheur, Pierre-Alain Mannoni, a eu lieu le 13 novembre 2016. Dans son délibéré, rendu à Nice le 6 janvier 2017, le juge a estimé qu’il avait agi en conformité avec la loi en secourant trois Erythréennes qui en avaient besoin. las, le procureur s’acharne et a fait appel. Entre temps, Cédric Herrou, agriculteur qui loge et nourrit des dizaines, voire des centaines de migrant-es chaque semaine dans la vallée de la Roya est lui aussi passé en procès. Le procureur a requis huit mois de prison avec sursis et une quasi assignation à résidence sauf pour aller travailler. Depuis, quatre autres miltant-es du collectif "Roya citoyenne" ont été arrêté-es, ce qui porte à six le nombre de celles et ceux qui doivent encore passer en procès d’ici au mois de mai. Le SNES FSU exige l’arrêt des poursuites à l’encontre de toutes celles et ceux qui sont solidaires et aident les migrant-es.

Cette stratégie de criminalisation a aussi pour but de toucher les militant-es au porte-feuille. C’est pourquoi la LDH reçoit les dons pour aider les militant-es. Le SNES FSU participera à cette collecte. Les dons peuvent à envoyés à :
LDH- section de Nice - Maison des Associations - 12, ter Place Garibaldi 06300 Nice
(à l’ordre de LDH Nice ; préciser au dos "pour les bénévoles poursuivis").