Pour la FSU, la solidarité ne doit pas être un délit. Elle apporte son soutien aux habitants de la vallée de la Roya, « coupables » d’être venus en aide à des réfugié-es et mis en procès avec la menace de lourdes sanctions.

Dans le cadre de la journée d’action nationale le jeudi 9 février 2017, nous appelons les démocrates et antiracistes strasbourgeois à un

Rassemblement place Kléber

jeudi 9 février 2017 - 16 h 30

Manifestation à partir de 17 h 30

Premiers signataires :
AMD (Amis du Monde Diplomatique) - APK (Amis du Peuple Kurde) - ASTU (Actions Citoyennes Interculturelles) - CIMADE - CJACP (Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Palestine) - Comprendre & S’engager - FSU 67 - LDH - MRAP (Comité local) - PCF (Parti Communiste Français) - PG (Parti de Gauche) - SNES FSU - Théâtre du Potimarron - UJFP (Union Juive Française pour la Paix) - UNSA Éducation.
Initiative soutenue par Sud Éducation.

L’aide aux migrante-s ne peut et ne doit pas être considérée comme un délit. Pourtant, dans les Alpes Maritimes, plusieurs citoyen-nes et militant-es sont poursuivi-es pour de simples gestes d’humanité. Le premier procès, contre un enseignant-chercheur, Pierre-Alain Mannoni, a eu lieu le 13 novembre 2016. Dans son délibéré, rendu à Nice le 6 janvier 2017, le juge a estimé qu’il avait agi en conformité avec la loi en secourant trois Erythréennes qui en avaient besoin. las, le procureur s’acharne et a fait appel. Entre temps, Cédric Herrou, agriculteur qui loge et nourrit des dizaines, voire des centaines de migrant-es chaque semaine dans la vallée de la Roya est lui aussi passé en procès. Le procureur a requis huit mois de prison avec sursis et une quasi assignation à résidence sauf pour aller travailler. Depuis, quatre autres miltant-es du collectif "Roya citoyenne" ont été arrêté-es, ce qui porte à six le nombre de celles et ceux qui doivent encore passer en procès d’ici au mois de mai. Le SNES FSU exige l’arrêt des poursuites à l’encontre de toutes celles et ceux qui sont solidaires et aident les migrant-es.

Cette stratégie de criminalisation a aussi pour but de toucher les militant-es au porte-feuille. C’est pourquoi la LDH reçoit les dons pour aider les militant-es. Le SNES FSU participera à cette collecte. Les dons peuvent à envoyés à :
LDH- section de Nice - Maison des Associations - 12, ter Place Garibaldi 06300 Nice
(à l’ordre de LDH Nice ; préciser au dos "pour les bénévoles poursuivis").